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Syrie : une situation dramatique qui appelle une réponse internationale

Ces derniers jours, la région Alaouite en Syrie a été le théâtre d’une violence inouïe, faisant plus de 1 300 morts, dont trois quarts de civils. Face à cette tragédie, j’ai interrogé le Gouvernement sur la position de la France et les moyens d’action pour accompagner une transition pacifique dans le pays.


Un régime qui continue de faire preuve de brutalité

Alors que la Syrie traverse une période critique, les soldats de l’ancien régime de Bachar el-Assad se sont livrés à des opérations de guérilla, déclenchant des représailles d’une brutalité insoutenable. Ce massacre met en péril la transition syrienne, revendiquée par le président par intérim Ahmad al-Chareh, et prouve, une fois encore, que ce régime ne peut être jugé que sur ses actes, et non sur ses intentions.


Des avancées diplomatiques à encourager

Dans ce contexte dramatique, la signature d’un accord entre Damas et le général Mazloum, leader des Forces démocratiques syriennes kurdes, constitue une avancée importante. La France a un rôle clé à jouer pour garantir que ces engagements se traduisent en actions concrètes et pour soutenir la mise en place d’une transition démocratique durable.


Quel rôle pour la France ?

Depuis plus de dix ans, notre diplomatie a œuvré pour une Syrie stable et pacifiée, refusant toute normalisation avec un régime qui persiste dans la répression. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons poursuivre cet engagement et accompagner les forces qui œuvrent pour une véritable transition politique.

Le peuple syrien aspire à la paix et à la reconstruction. Nous ne pouvons pas détourner le regard. Il est de notre responsabilité d’agir, d’alerter la communauté internationale et de continuer à porter la voix de la justice et des droits humains.


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