25 novembre – Un combat quotidien contre les violences faites aux femmes

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, je tiens à réaffirmer avec force mon engagement indéfectible aux côtés des victimes, des associations, des professionnels de terrain et de toutes celles et ceux qui se battent chaque jour pour briser le silence et faire reculer les violences sexistes et sexuelles.

Cette journée du 25 novembre n’est pas une simple date sur un calendrier. Elle est le symbole d’un combat vital, à mener tous les jours, dans tous les espaces de notre société : à la maison, à l’école, au travail, dans l’espace public comme sur les réseaux sociaux.

Les chiffres restent alarmants. Chaque année, en France, plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales. En 2023, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Derrière ces chiffres, ce sont des vies brisées, des enfants marqués, des familles touchées.

Mais ce 25 novembre est aussi l’occasion de saluer celles et ceux qui agissent au quotidien :– les associations de terrain qui accompagnent les victimes, les écoutent, les hébergent,– les forces de l’ordre et les magistrats formés pour mieux recueillir la parole et protéger,– les collectivités qui déploient des dispositifs innovants,– les professionnels de santé, les enseignants, les travailleurs sociaux, qui sont souvent les premiers témoins.

La lutte contre les violences faites aux femmes ne peut être efficace que si elle s’inscrit dans une politique cohérente, transversale, ambitieuse.

C’est ce à quoi je m’engage en tant que députée, notamment à travers :

🔹 le soutien aux budgets dédiés à cette cause,

🔹 le travail parlementaire pour renforcer les protections juridiques,

🔹 l’amélioration de la prise en charge des victimes dès le premier signalement,

🔹 la sensibilisation dès le plus jeune âge à l’égalité filles-garçons et au respect.

C’est un devoir républicain. Un devoir humain. Car une société qui tolère la violence envers les femmes est une société qui accepte l’injustice comme norme.

Je resterai vigilante et mobilisée pour que cette lutte reste une priorité politique, à l’Assemblée comme sur notre territoire.

Aujourd’hui comme chaque jour : écoute, soutien, action.